« Allo la Terre ? Ici Kepler-186f ».
Peut-être entendra-t-on un jour une telle phrase dans les médias du monde entier.
La Nasa annonce la découverte d’une exoplanète habitable
En attendant, la Nasa vient de dévoiler qu’elle avait découvert une planète – 1,1 fois de la taille de la terre – en orbite autour d’une étoile légèrement plus petite que le Soleil. Il s’agit d’une étoile naine rouge avec une masse légèrement inférieure à la Terre.
C’est le télescope spatial Kepler qui l’a découverte. Cette planète posséderait les conditions adéquates pour être habitable puisqu’elle pourrait potentiellement abriter de l’eau à l’état liquide. En théorie.
Au temps où certains n’ont jamais pris l’avion, l’Espace est une notion fantasmagorique. Et pourtant!!!
La Terre ne serait-elle donc pas le Centre de l’Univers? Et les Terriens, le Centre du Monde?
De la même taille que la Terre, la planète Kepler-186f se situe hors de notre système solaire (…)
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C’est une découverte majeure. Une équipe internationale d’astronomes a trouvé la première exoplanète, c’est-à-dire située en dehors de notre système solaire, d’une taille comparable à la Terre, et sur laquelle l’eau pourrait exister à l’état liquide, rendant la vie possible.
Elle porte le doux nom de Kepler-186f et est située à 490 années-lumière du Soleil.
Elle est la première planète hors du système solaire d’une taille comparable à la Terre et sur laquelle l’eau pourrait exister à l’état liquide, rendant la vie possible, a été découverte a annoncé la Nasa ce jeudi.
Quelques liens intéressants:
Ce que l’on sait de Kepler-186f, la sœur (presque) jumelle de la Terre
Cette découverte conforte la probabilité de trouver des planètes sœurs de la Terre dans notre galaxie, la Voie Lactée, estiment ces scientifiques dirigés par une astronome de la Nasa, et dont les travaux sont publiés dans la revue américaine Science, jeudi 17 avril.
Francetv info vous résume ce que l’on sait de cette planète.
A quoi ressemble cette planète ?

186f, comme elle a été baptisée par la Nasa, est d’une taille comparable à la Terre.
Elle est simplement 10% plus grosse que notre planète.
« C’est la première exoplanète de la taille de la Terre trouvée dans la zone habitable d’une autre étoile« , souligne Elisa Quintana, une astronome du SETI Institute au centre de recherche Ames de la Nasa, qui a mené cette recherche.

Cette planète probablement rocheuse, comme la Terre, Vénus ou Mars, tourne en orbite autour d’une étoile naine, plus petite et moins chaude que le Soleil, dans une zone tempérée où l’eau peut être à l’état liquide en surface.
Kepler-186f est entourée de cinq autres planètes, toutes de taille proche de celle de la Terre.
Mais seule Kepler-186f est dans la zone habitable, les autres étant trop proches de l’étoile.
C’est là que la vie telle que nous la connaissons, et qui dépend de la présence d’eau, a la plus grande probabilité de s’y développer.
Est-ce que je peux aller m’y installer ?
Désolé de vous décevoir. D’abord, il n’est pas encore certain qu’il y ait de la vie sur Kepler-186f.
A 490 années-lumière du Soleil
Mais surtout, cette exoplanète (*) se trouve dans un système stellaire situé à… 490 années-lumière du Soleil !
Sachant qu’une année-lumière équivaut à 9 460 milliards de kilomètres, cela correspond à 4,6 millions de milliards de kilomètres!
Vue d’artiste expliquant le positionnement de la Terre et de Kepler-186f par rapport à leur étoile, dans leur zone habitable. (AMES / JPL-CALTECH / T. PYLE / NASA)

Pourquoi cette découverte est-elle importante ?
Pour Fred Adams, professeur de physique et d’astronomie à l’université du Michigan:
« il s’agit d’un pas important dans la quête pour découvrir une exoplanète identique à la Terre ».
C’est tout l’objectif de la mission Kepler.
Sur les 1 781 exoplanètes détectées depuis les vingt dernières années, une vingtaine seulement sont en orbite autour de leur étoile dans la zone habitable. Mais ces planètes sont nettement plus grandes que la Terre, ce qui rend difficile, vu leur taille, de déterminer si elles sont gazeuses ou rocheuses.
En novembre 2013, des astronomes avaient estimé que des milliards de planètes de taille terrestre en orbite autour d’étoiles similaires au Soleil dans notre galaxie seraient potentiellement habitables. Selon leur modèle ordinateur, une étoile sur cinq similaire au Soleil dans la Voie Lactée – qui en compte quelque 55 milliards ! – a en orbite une planète dont la taille est similaire ou proche de celle de la Terre. « Je ne peux pas dire que nous détenons la planète qui a le plus de chance d’abriter la vie, résume dans Le Figaro Sean Raymond, chercheur en astrophysique et coauteur de cette étude, mais cela fait partie des meilleurs candidats à ce jour. »
(*) Une exoplanète, ou planète extrasolaire, est une planète située en-dehors du Système solaire.
C’est beau. Regardez!

En 2011 : NASA’S Kepler Mission Discovers Its First Rocky Planet

Les images parlent mais on aimerait bien en savoir plus!
Vous ne comprenez pas tout? Dommage! Moi non plus…
Vous pouvez y ajouter des sous-titres en cliquant à droite au dessous de la barre de défilement – ça aide-

Voilà pourquoi il faut apprendre l’Anglais et accepter cette langue comme « une sorte d’espéranto commode mais limité »
« L’anglais : n’en déplaise aux défenseurs du multilinguisme, le développement de l’anglais comme langue universelle de communication primaire suit un processus irréversible de verrouillage par autocatalyse. De plus en plus d’utilisateurs choisissent l’anglais comme première langue professionnelle ou de contact et créent de nouvelles niches d’applications et d’expansion : livres, cours, guides, procédures, appareils techniques, instruments, logiciels, disques ces applications renforcent le rôle catalytique de l’anglais dans les choix de nouveaux utilisateurs et la création d’autres niches. Une boucle de rétroaction positive est amorcée. Cette autosélection d’une langue par exclusion compétitive des autres (du moins pour certains types d’applications) ne signifie évidemment pas qu’il faille abandonner le multilinguisme. Il est indispensable à la préservation de la variété culturelle et constitue donc un facteur déterminant d’évolution complexifiante. L’autosélection de l’anglais, sorte d’espéranto commode mais limité, est probablement un phénomène transitoire dans l’attente des systèmes de traduction automatique individuels en temps réel » Joël de Rosnay